Le mot "garrigues", parle ici territoire des garrigues, et ne se limite pas seulement à la lande épineuse et odorante qui en constitue une des identités que ce terme évoque.
Sur ce territoire, il y a des milieux naturels mais aussi des villages, des cultures, des troupeaux, des savoir-faire... C'est l'arrière-pays sec méditerranéen avec toutes ses composantes naturelles et humaines.
Le Collectif des Garrigues
Le Collectif des Garrigues s'intéresse à ce territoire, il a pour finalité de rassembler et de valoriser les expériences et les connaissances sur la garrigue, de contribuer au rapprochement des acteurs du territoire, et de susciter la réflexion sur le futur des garrigues, préservant et développant les spécificités de ce territoire, dans le respect des milieux et de sa vie citoyenne.
Pour mener à bien cette mission, le Collectif des Garrigues a réalisé un état des lieux sur la connaissance actuelle sur les garrigues du Gard et de l’Hérault co-construit par plus d’une centaine de personnes, spécialistes et fins connaisseurs de la garrigue, formalisé dans un ouvrage L’Atlas des Garrigues - Regards croisés. Cet ouvrage sous licence CC-BY-SA est entièrement consultable sur internet voir les articles et les cartes en ligne.
Pendant l'écriture et le travail cartographique de l'Atlas des Garrigues, une quantité de documents, de données géographiques, de photos, de témoignages... ont été collectés. Toutes ces informations ne pouvaient pas figurer dans l'ouvrage papier. C'est pourquoi la nécessité de pouvoir les publier sur un site internet est devenue nécessaire. Par ailleurs, il a fallu trouver un format adapté au partage de ces données, l'utilisation d'un wiki était alors intéressante.
Le Collectif des Garrigues a également cherché un moyen de publier et partager les données géographiques qu'il avait commencé à collecter, tout en sachant qu'il restait encore beaucoup d'informations à cartographier. C'est à la suite d'une formation à la cartographie participative, réalisée en avril 2012 à Gignac, que l'univers autour d'OpenStreetMap a intéressé le Collectif des Garrigues en tant que démarche, outil, et méthode pour valoriser et porter à connaissance la richesse de nos garrigues.
N'y a-t-il pas de meilleure appropriation que de créer ses propres relevés de terrain, sa propre carte ?
Une autre carte libre des garrigues
Cartogarrigue est le portail cartographique du territoire des garrigues gardoises et héraultaises.
Il propose 3 niveaux d'informations :
des cartes thématiques : pour chacune des dix grandes thématiques (géologie, eau/climat, patrimoine naturel, feu, histoire & archéologie, exploitations, foncier, usages de loisirs, culture, urbanisme & paysage), des cartes avec couches présélectionnées sont proposées à la consultation. Au total 72 cartes thématiques ont été construites et sont progressivement mises en ligne.
une entrée " Carte expert " : l'ensemble des couches y sont accessibles permettant de créer sa propre carte en combinant les différentes couches (à terme, plus d'une centaine de couches seront disponibles).
cartographie participative : Cartogarrigue propose une visualisation mise à jour du fond Open Street Map pointant vers des éléments cartographiés collectivement par le Collectif des Garrigues (démo actuelle proposant les éléments de petit patrimoine bâti cartographié lors de « cartoparties »).
Cependant, Cartogarrigue ne permet pas une mise à jour des données cartographiques sans être administrateur et sans avoir compétences avancées en géomatique. Il était donc nécessaire pour le Collectif des Garrigues de trouver un outil qui permette de cartographier et collecter des données sur son territoire. La base de données OpenStreetMap est appropriée pour remplir cet objectif.
Pour aller plus loin avec le projet CoopCarto
Depuis 2013 le Collectif des Garrigues expérimente la cartographie participative autour d'OpenStreetMap sur son territoire, teste des outils, des méthodes d'animation et de valorisation des données collectées. En 2015 est née l'idée de partager cette expérience et de l'enrichir en échangeant avec des structures qui réalisent le même type d'actions sur leur propre territoire.
Les 24 et 25 novembre 2015, un séminaire a été organisé par le Pays Garrigues Costières de Nîmes, le Conseil Départemental du Gard et le Collectif des Garrigues à Sommières dans le Gard pour rencontrer des associations : Tiriad en Bretagne, le CRIE Mouscron éducation à l'environnement en Belgique et des territoires : le Pays de Redon, la Ville de Lannion et Lannion Trégor Communauté en Bretagne, le Pays Vidourle Camargue en Garrigues et l'agence culturelle de Wallonie Picarde en Belgique. L'objectif était de découvrir les expériences de chacun, voir si tout le monde s'accordait sur les concepts liés à la cartographie participative et souhaitait travailler ensemble pour échanger des pratiques, produire du contenu pédagogique afin de porter à connaissance auprès du plus grand monde ces méthodes et outils.
A partir de là est né le projet CoopCarto soutenu par le programme Européen LEADER.
L’objet de CoopCarto est d’expérimenter sur nos territoires des outils et processus d’animation et de valorisation du territoire autour de la cartographie collaborative pour ensuite co-construire un "Centre de ressources" à destination des acteurs des territoires (collectivités, associations, usagers, entreprises, citoyens...) rassemblant nos expériences et permettant d’en faciliter l'usage sur les territoires.
La finalité de CoopCarto est de faire monter en compétences les acteurs publics ou privés des territoires sur les aspects d’animation de projets en ajoutant un champ de possibles dans l’initiation et l’accompagnement de dynamiques de développement rural.
Pour sa réalisation, il nous est paru important d'approfondir la méthode autour de 3 angles d'approches pour considérer la cartographie collaborative comme
un outil révélateur des connaissances locales
un outil de lien entre citoyens et collectivités
un outil pour favoriser la découverte d'un territoire
Contributeurs
Voir la Category:Users in Garrigues
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La capitelle ou cabane en pierres sèches est une construction fréquente dans nos garrigues, bâtie sans l'utilisation de liant, de mortier. Une autre caractéristique importante est sa voûte à encorbellement ou fausse voûte constituée de pierres plates disposées généralement en assises circulaires, chacune reposant légèrement en surplomb sur la précédente. Ces constructions sont souvent accompagnées de murs d'enclos; de murs de soutènement de terrasses, de clapiers (tas de pierres), témoins émouvants du travail acharné des défricheurs qui ont durant des siècles cultivé ces terres arides, pauvres et délaissées ou les pierres "poussaient" plus vite que leurs ceps de vigne ou leurs oliviers !
Une garenne est un terrier artificiel réalisé dans un clapas, destiné à piéger les lapins (braconnage), ou aussi à protéger leur reproduction. Dans ce but, on construisait, à la base du mur, un réseau de petits couloirs et de niches plus larges comportant généralement deux accès.
Cabane de charbonnier à Sainte-Croix de Quintillargues
Le charbonnier logeait à proximité de sa meule, dans une cabane en pierres sèches, rectangulaire, composée de trois murs en forme de U, et avec des branchages pour toiture ; l’entrée était orientée vers la plateforme sur laquelle était érigée la meule, pour la surveiller et intervenir rapidement, de jour comme de nuit, en cas de problème de calcination du bois, opération qui durait une semaine.
Abri basique en pierre sèche utilisé par les charbonniers
building:loc=cabane_charbonnier
Abri basique en pierre sèche utilisé par les charbonniers appelé localement "cabane de bouscatier"
Tour de berger
Liées à l’élevage des ovins, les tours de bergers sont de petites constructions en pierres sèches. De dimensions variées et de formes ronde ou carrée, elles n’excèdent que rarement les 3 mètres de haut ; elles sont aussi pourvues d’un escalier. Ces tours permettaient aux bergers d’avoir un champ de vision périphérique de leurs lieux de pacage, nécessaire à une surveillance efficace des troupeaux.
Tour ou quille de berger carrée à côté du relais entre Bouloc et Candadès sur le Lévézou (Aveyron)
Dans nos garrigues, contrairement à une idée reçue, l’eau est présente. D’une part en raison des écoulements superficiels qui alimentent les « valats » et cadereaux qui peuvent devenir alors de dangereux torrents indomptables, d’autre part grâce au réseau karstique qui alimente les sources.
Une source est la manifestation d’une arrivée, continue ou aléatoire, d’eau souterraine à la surface du sol. La nature géologique des sols et la pluviométrie sont les deux facteurs qui vont expliquer la présence ou l’absence de sources.
En garrigue certaines sources génèrent, suite à de fortes pluies, des ruisseaux à gros débits qui vont aggraver les crues des cadereaux principaux.
Pour renvoyer vers une image (mettre l'url de l'image)
Mare ou lavogne
Les mares et lavognes représentent un habitat très original, d'une très grande richesse écologique, qui attire des espèces végétales et animales spécialement adaptées. Créées traditionnellement par les bergers pour recueillir les eaux de pluie elles constituent un élément important du patrimoine naturel et du patrimoine vernaculaire de la garrigue.
Lavogne de Cambous (Viols-en-Laval - Hérault - France)
Proposition d'utiliser le tag "man_made" pour un clapas issu d'un épierrement de parcelle
name:loc=clapas
Appelé localement "clapas" ou "clapier"
Pour permettre la mise en culture des terres ingrates les défricheurs devaient extirper les souches d'arbres et les racines, rompre le rocher, puis épierrer le sol pour le rendre cultivable, quitte quelquefois à y rapporter de la terre. Toutes ces pierres, de formes différentes et produites par l'action des gélifications, dégagées d'un sol argileux pauvre en humus, devaient être stockées pour laisser le plus de surface possible aux cultures ; le moyen le plus efficace était la création de clapiers, clapas, bâtis de préférence sur le socle rocheux affleurant.[1]
Lapiaz
Éboulis
Patrimoine touristique
Point de vueLa grande tour hélicoïdale est un point de vue remarquable sur les paysages alentours.
La monoculture viticole s’installe dès le XIXe siècle sur le territoire des garrigues, principalement dans les plaines et bassins, produisant d’importants volumes. Les crises successives, sanitaires et économiques, accentuent l’abandon des zones de garrigue qui ne sont reconquises que plus récemment sur les coteaux avec le développement de démarches qualitatives.[2]
La production de vin est réalisée en caves coopératives viticoles ou par des particuliers dans des domaines. Il n'existe pas de tag qui distingue ces deux types de lieux, c'est la dénomination qui peut apporter des précisions.
produce=*meat pour de la viande / cheese pour des fromages / egg pour des œufs / vegetables pour des légumes. Indiquer plusieurs valeurs, séparées par un point virgule " ; " si le magasin vend plusieurs produits. opening_hours=* Horaires d'ouverture
bulk_purchase=yes si le magasin vend notamment des produits sans emballages
bulk_purchase=only si le magasin vend uniquement des produits sans emballages
produce=*meat pour de la viande / cheese pour des fromages / egg pour des œufs / vegetables pour des légumes. Indiquer plusieurs valeurs, séparées par un point virgule " ; " si le magasin vend plusieurs produits.
organic=yes Si magasin propose habituellement du bio