édénique

(1865) Dérivé de Éden, avec le suffixe -ique.

édénique \e.de.nik\

1. Relatif à l’Éden.
   • le paysage, quoique toujours charmant, n’a plus cette fraîcheur alpestre, ce caractère édénique qui nous ont si vivement frappé. On se rapproche de la plaine, et la terre, moins arrosée, ne verdoie pas autant. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 65)
   • Qu'on considère le nudisme comme "une sorte de sport […]" ; qu'on l'envisage, comme c'est le cas pour les gymnosmystique (gymnos en grec signifie nu ), comme un retour à un état édénique, comme replaçant l'homme dans un état d'innocence primitif et "naturel", thèse des adamites d'autrefois, - ce sont deux points de vue qui laissent place à un troisième qui est le nôtre. — (E. Armand, Le nudisme révolutionnaire, dans L’Encyclopédie anarchiste, 1934)
   • La vie édénique de nos premiers pères. — (François Lenormant, Manuel d’histoire ancienne de l’Orient, livre I)
   • Le crime symbolisé par la pomme édénique. — (William Bürger, Salons de W. Bürger de 1861 à 1868, tome II, page 25)

• édénien
• paradisiaque

• édéniquement

• Mulhouse (France) : écouter « édénique [Prononciation ?] »

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• « édénique », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• « édénique », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage