éternisable

(1845)[1] Mot dérivé de éterniser, avec le suffixe -able.

éternisable \e.tɛʁ.ni.zabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être éternisé, rendu éternel.
   • Prenant à rebours la linéarité temporelle du mythe avec la fracture entre un avant édenique et un après dégénéré, elle ramasse le temps dans le présent éternisable d’un acte ponctuel : [...]. — (Anne Juranville, La Femme et la Mélancolie, Presses Universitaires de France, Paris, 1993)
   • Mes amours, mes amis, souvenez-vous de ceci :
     ce que je retiens de mon passage terrestre,
     c’est seulement et uniquement
     ce qui avait valeur d’éternité...
     ce qui était éternisable, à savoir votre amour. — (Michel Fortin, Un dernier adieu : célébrations en présence d'un défunt, Médiaspaul, Montréal, 1994, pages 116-117)
   • Le corps recouvert disparaît. Il est réduit à néant et n’est plus immortalisable, éternisable. L’âme meurt avec le corps. — (Philippe Gaillard, La déviation des sensations, Éditions Baudelaire, Lyon, 2018)

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