étouffable

Français

Étymologie

(1845)[1] Mot dérivé de étouffer, avec le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
étouffable étouffables
\e.tu.fabl\

étouffable \e.tu.fabl\ masculin et féminin identiques

  1. Que l’on peut étouffer.
    • Il m’a paru que les ministres avaient commis une faute en s’efforçant d’étouffer ce qui n’était pas étouffable, en vous abandonnant de peur de blesser les ultras ; cette conduite a nui à leur considération personnelle et a été un signe de faiblesse.  (Souvenirs du baron de Barante, de l’Académie française, 1782-1866, tome II, Calmann-Lévy, Paris, 1892, page 415)
    • Le scandale que des circonstances accidentelles ont ajourné n’est pas étouffable.  (Valeran d’Espic, Quand Paris voudra !, Jouve & Cie, Paris, 1912, page 149)
    • C’est sous la pression d’une dynamique difficilement étouffable de démocratisation interne à chaque société que les progrès se feront.  (Hubert Védrine, Le Temps des chimères (2003-2009), Fayard, Paris, 2009)

Traductions

Références

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 179.
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