Astrée

Du latin Astraea.

Astrée \as.tʁe\ féminin

1. (Mythologie) Déesse de la justice dans la mythologie grecque.
   • C’était un être exceptionnel, se rattachant, comme je l’ai dit déjà, à un type rare qui n’a pas été étudié, mais qui existe, et qui semble appartenir au règne d’Astrée. — (George Sand, Jeanne, 1844)
2. Personnage principal du roman pastoral éponyme d’Honoré d’Urfé.
   • Une gravure l’arrêta ; elle représentait la bergère Astrée avec des talons hauts, un corset et un immense vertugadin, s’élevant sur la pointe du pied pour regarder passer dans le fleuve le tendre Céladon, qui se noyait du désespoir d’avoir été reçu un peu froidement dans la matinée. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XV (« L’alcove »), Michel Lévy frères, 1863)
   • Elle lit un livre qu’Aimery lui a donné. C’est L’Astrée, sous une vieille reliure de cuir brun. Elle aime la couverture du livre. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 107)

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