Léningrad

Du russe Ленинград, Leningrad (« ville de Lénine »).

Léningrad \le.nin.ɡʁad\ féminin

1. Nom que porta Saint-Pétersbourg de 1924 à 1991.
   • En U.R.S.S. le peuple est admirable ; celui de Géorgie, de Kakhétie, d’Abkhasie, d’Ukraine […] et plus encore à mon goût, celui de Léningrad et de la Crimée. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)
   • Zinoviev préside l’Internationale communiste et le Soviet de Pétrograd qu’il rebaptise Léningrad. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
   • Léningrad est la plus belle ville du monde. Plate comme l’Océan, sans collines ni gratte-ciel, immense, avec des perspectives illimitées, des rues où l’œil se perd en largeur comme en longueur, pavées d’un carrelage en tronçons de bois, un pavé doux et luxueux comme un tapis. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 296)
   • Le physiologiste hollandais Jordan écrivait que les travaux de Pavlov ont fait de Léningrad la Mecque des physiologistes du monde entier. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953, page 3)
2. (Histoire) Bataille et siège qui se déroula dans cette ville pendant la Seconde Guerre mondiale.
   • Le mot « Léningrad » n’avait pas pour nous qu’un sens géographique. Il était devenu un mot d’ordre, synonyme du mot « victoire » — (Alexandre Tchakovski; C’était à Léningrad , traduit du russe par Julia et Georges Soria, 1951)

• Pétrograd (1914–1924)
• Saint-Pétersbourg (–1914, 1991–)

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