accompte

(XVIII^e siècle) Soudure de à compte, avec doublement du « c ».

accompte \a.kɔ̃t\ masculin

1. Variante orthographique de acompte.
   • Un soldat peut aussi, sur l’exhibition d’une quittance ou d’un certificat d’accompte, être rendu à sa famille, surtout si cette famille a été gravement éprouvée par la mortalité depuis l'époque de son enrôlement. — (Louis Léouzon Le Duc, Études sur la Russie et le Nord de l’Europe : récits et souvenirs, Amyot, 1853, p. 98.)
   • Pour avaler Klarna, il faudra mettre l’accompte : l'an dernier, la société, qui emploie 800 personnes, a enregistré un chiffre d'affaires de près de 150 millions d'euros. — (Mathilde Damgé, Acheter sur Internet, payer plus tard : l'idée venue du froid, Le Monde, 12 mars 2013.)
   • Seul un accompte de 1,2 million aurait été versé, et le contrat n'avait pas été exécuté. — (L'arrestation de Paul Barril, comment un malentendu a abouti à un « tsunami policier », Agence France-Presse, 30 juin 2014.)

• Cette variante orthographique n'est répertoriée par aucun dictionnaire classique et est généralement considérée comme une faute issue d'une confusion avec le préfixe latin ac-, qui conduit nombre de mots français à intégrer dans leur première syllabe deux lettres « c » successives à la suite d'un « a », mais qui n'a pas de lien étymologique avec la locution à compte.

• France (Nancy) : écouter « accompte [a.kɔ̃t] »

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• Dictionnaire de l’Académie française, septième édition, 1878.