achour

Français

Étymologie

De l’arabe عُشْر, ôch'r dixième, dîme »), lui-même de l’arabe عشرة, 'ašara dix »).

Nom commun

SingulierPluriel
achour achours
\a.ʃuʁ\

achour \a.ʃuʁ\ masculin

  1. (Maroc) Impôt coranique dû au sultan.
    • Le prince Almohade Yacoub el-Mansour avait été le premier à percevoir les deux impôts coraniques, l’achour et le zekkat ; quant à la naïba c'est, en principe, un impôt supplémentaire, destiné à parer aux frais extraordinaires de la guerre, que les Almohades et les Mérinides avaient déjà commencé de percevoir.  (Eugène Aubin, Le Maroc d’aujourd'hui, Librairie Armand Colin, 1905, page 242)
    • Les anciens impôts coraniques de l’achour ou dîme sur les récoltes et du zekat représentant le 2,5% de la valeur des troupeaux avaient été supprimés dès 1901 et remplacés, en théorie seulement, par le tertib qui n'avait aucun caractère religieux.  (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 141)
  2. (Fiscalité) (Algérie) Impôt payé par les Algériens au gouvernement français du temps de la colonisation.
    • — Qui me les livrera ?… — Les razzias, l’achour, les khalifas.  (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

Anagrammes

→ Modifier la liste d’anagrammes

Références

  • Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (achour)

Voir aussi

Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.