antipodique

(Siècle à préciser) Dérivé de antipode avec le suffixe -ique.

antipodique \ɑ̃.ti.pɔ.dik\ masculin et féminin identiques

1. Situé aux antipodes.
2. Qui est opposé, contraire.
   • Pour l’histoire des peintres, où les graveurs eurent à traduire Raphaël et Titien, Poussin et Velasquez, — des talents presque antipodiques — quelle variété de travail ne faut-il pas ? — (Bürger, Salons de 1861 à 1868, tome I, page 82)
   • Ce que Courbet représente dans l'école contemporaine, c’est un franc naturalisme, absolument antipodique aux manières prétentieuses et fausses des peintres récemment adoptés par un monde frivole. — (Bürger, Salons de 1861 à 1868, tome II, page 279)
   • Une réalité supérieure, illusoire et désincarnée, trempe dans les eaux, à l’envers, et plane au-dessous de nos pieds. Une réalité avec le signe –, comme en algèbre. Les maisons volent dans ce ciel antipodique, plus légères que des oiseaux. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, pages 50-51)

• antipodal

• « antipodique », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage