arrestation

Dérivé de arrêter, avec le suffixe -ation.

arrestation \a.ʁɛs.ta.sjɔ̃\ féminin

1. (Justice) Action d’arrêter quelqu’un pour l’emprisonner.
   • À la préfecture, depuis 1830, ils veulent d’honnêtes gens, j’ai donné ma démission, et je me suis fait un petit tran-tran avec les arrestations pour dettes… — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
   • Désormais donc, les prévenus seront, au moment de leur arrestation, conduits directement ä la Roquette, où, séparés les uns des autres, comme le sont les enfants jugés, ils n'auront pas à souffrir du contact de leurs co-détenus. — (Société pour le patronage des jeunes détenus et des jeunes libérés du département de la Seine : Assemblée générale du 14 juillet 1844, Paris : Imprimerie de A. Henry, 1844, pages 58-59)
   • Le gouvernement ordonne une répression sanglante. Arrestations, pendaisons, exécutions sommaires plongent Tripoli dans un bain de sang. — (Tewfik Farès, 1911 : la Libye en guerre, déjà, dans Libération (journal) du 18 mars 2011, page S12)
2. (Par extension) État de celui qui est emprisonné.
   • Son arrestation fut de courte durée.

• état d’arrestation

• La prononciation \a.ʁɛs.ta.sjɔ̃\ rime avec les mots qui finissent en \jɔ̃\.
• France : écouter « arrestation [a.ʁɛs.ta.sjɔ̃] »
• France (Lyon) : écouter « arrestation [Prononciation ?] »
• Suisse (Lausanne) : écouter « arrestation [Prononciation ?] »
• Cornimont (France) : écouter « arrestation [Prononciation ?] »

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• arrestation sur l’encyclopédie Vikidia

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (arrestation), mais l’article a pu être modifié depuis.