attestable

Français

(1845)[1] Dérivé de attester, avec le suffixe -able.

attestable \a.tɛs.tabl\ masculin et féminin identiques

Qui peut être attesté.
- A supposer quelqu’un dont l’existence ne serait attestable par personne, il ne serait pas seulement absent mais il n’existerait pas. — (Francis Jacques, Différence et subjectivité, Aubier, Paris, 1982)
- Admettre l’équivalence entre « vrai » et « vrai de manière expérimentalement attestable », n’est-ce pas risquer d’en venir à croire que les événements sont purement et simplement créés par l’expérimentateur [...] ? — (Michel Bitbol, Mécanique quantique : Une introduction philosophique, Flammarion, Paris, 1996)
- Ces faits de croyance se situent à cheval entre des faits attestables et des croyances : l’existence du paradis n’est pas attestée mais cette croyance amène néanmoins des hommes à renverser le cours de l’histoire, les événements récents ne font que le confirmer. — (Jean-Riad Kechaou, De l’importance d’enseigner l’islam à l’école, politis.fr, 8 avril 2016)

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Figure dans la deuxième édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 33.

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