au gui l’an neuf

Français

Étymologie

(Date à préciser) La tradition de s’embrasser sous le gui, porte-bonheur symbole de prospérité et de longue vie. Attestée depuis le Moyen-Âge, les enfants la prononçaient par exemple le jour de l’an pour quémander quelque aumône.
 Référence nécessaire

Locution interjective

au gui l’an neuf \o ɡi l‿ɑ̃ nœf\

  1. (Vieilli) Exclamation marquant la joie du passage à la nouvelle année.
    • On parcourait la forêt, les hommes déguisés en femmes, ou revêtus de peaux de bêtes, les femmes déguisées en hommes, et tous criant : « Au gui l’an neuf ! au gui l’an neuf ! », fêtes qui survécurent longtemps, très longtemps, au druidisme, plusieurs synodes attestant qu'au quinzième et seizième siècle, on célébrait toujours, dans maintes de nos campagnes françaises, « les aguilaneuf », c'est à dire le renouveau de l'année, l'année nouvelle.  (Albert Meyrac, La forêt des Ardennes : légendes, coutumes, souvenirs, Charleville : imprimerie du Petit Ardennais, 1896, p. 92)

Traductions


Prononciation

Voir aussi

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