avoir les oreilles qui sifflent

(Siècle à préciser) L’histoire dit que si l’oreille gauche siffle, c’est qu’elle souffle du côté du cœur donc on parle de la personne en bien et inversement, le côté droit parle de quelqu’un en mal[1]. Une autre version affirme que la droite signifie une jalousie et la gauche un danger imminent[2].

avoir les oreilles qui sifflent \a.vwaʁ lɛ.z‿ɔ.ʁɛj ki sifl\ (se conjugue → voir la conjugaison de avoir) & (se conjugue → voir la conjugaison de siffler)

1. (Sens figuré) Se dit de l’action supposée d’une personne que l’on critique alors qu’elle n’est pas là.
   • Vous disiez du mal de moi, hein ? J’avais les oreilles qui sifflaient… — (Gabriele D'Annunzio, Nouvelles de la Pescara, traduit de l’italien, dans Grandes heures de la littérature italienne, tome 10, éditions Rencontre, 1968, page 179)
   • Hier soir adulée, ce matin acculée dans les tréfonds de ce que la société comporte de plus abject, la pauvre Véronique doit avoir les oreilles qui sifflent ! — (Richard Natter, À l’ombre d’un gardien, 2008)
   • Clémence s’esclaffa, les autres femmes aussi. Le ton était donné et Maryvonne eut vraisemblablement les oreilles qui sifflèrent durant les minutes qui suivirent. — (Jacques Pince, L’Ombre du Chai, éditions De Borée, 2009, chapitre 18)

• France (Lyon) : écouter « avoir les oreilles qui sifflent [Prononciation ?] »
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