baditis

Gaulois

Étymologie

Le terme remonterait au radical *bād-ī- « plonger, noyer »[1], d’où le breton beuziñ, cornique beudhi, gallois boddi et le vieil irlandais bádud.
À rapprocher du latin badius qui a donné le français bai[2].

Attestations historiques

Mot rapporté par Marcellus de Bordeaux[1][2] : « Herba est, quae graece nymphaea, latine claua Herculis, gallice baditis appellatur » (« Il y a une plante qui s’appelle nymphéa en grec, massue d’Hercule en latin, et baditis en gaulois »)[3].

Nom commun

baditis *\Prononciation ?\

  1. (Botanique) Nénuphar.

Références

  1. Jean-Paul Savignac, Dictionnaire français-gaulois, La Différence, Paris, 2004, ISBN 978-2-72911529-6, page 248
  2. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, préf. de Pierre-Yves Lambert, Errance, Paris, 2003, 2e édition, ISBN 978-2-87772237-7, page 63
  3. Jacques André, « Noms de plantes gaulois ou prétendus gaulois dans les textes grecs et latins », dans Études celtiques, 1985, no 22, pages 179 à 198, p. 183 → [version en ligne]
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