bariolage

Dérivé de barioler, avec le suffixe -age.

bariolage \ba.ʁjɔ.laʒ\ masculin

1. (Familier) Action de barioler ou résultat de cette action.
   • Voilà un étrange bariolage.
   • La figure de ce Patagon était superbe et dénotait une réelle intelligence, malgré le bariolage qui la décorait. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
   • Jamais il n’avait remarqué le bariolage des façades, les glaces peintes, les stores, les trophées, les affiches violentes, les magasins magnifiques, d’une indiscrétion de salons et d’alcôves, ouverts à la pleine lumière. — (Émile Zola, Les Trois Villes : Paris, 1897)
   • Le bariolage des ensembles qu’elle portait avec effronterie, son maquillage de cinéma muet et les œillades embrasées dont elle faisait précéder son passage voulaient faire croire aux hommes qu’elle n’était venue sur terre que pour le plaisir. — (Kléber Haedens, L’été finit sous les tilleuls, 1966, Le Livre de Poche, page 9)
2. (Musique) Action de jouer des notes successives sur plusieurs cordes adjacentes d’un instrument à cordes frottées, résultant en des accords arpégés.

• \ba.ʁjɔ.laʒ\
• France (Vosges) : écouter « bariolage [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « bariolage [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bariolage), mais l’article a pu être modifié depuis.