boitiller

Français

Étymologie

(XIXe siècle) De boiter et du suffixe diminutif -iller.

Verbe

boitiller \bwa.ti.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Boiter légèrement.
    • Manon qui avait ôté ses chaussures les remit et, boitillant, saisit un client par le cou, l’entraîna.  (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
    • L’aîné boitillait depuis qu’il avait roulé sous les sabots des chevaux et la toute petite commençait à trottiner en suivant la bande.  (Pierre Gamarra, Rosalie Brousse, chapitre VII ; Éditeurs Français Réunis, Paris, 1953)
    • Pradelle s’était cassé la jambe ; il boitillait quand je le retrouvai au début d’octobre sur la terrasse du Luxembourg.  (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 404)
  2. (Sens figuré)
    • La musique enragée, boitillante, courait sous les arbres, tantôt affaiblie, tantôt grossie dans un souffle passager de brise.  (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 242)
  3. (Sens figuré) Hésiter, balancer.
    • — Je vais te dire, qu’il commença… puis il resta à boitiller sur ces mots en l’air ; je vais te dire…  (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)

Traductions

Prononciation

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