bonneteur

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bonneteur \bɔn.tœʁ\ masculin (jamais employé au féminin)

1. Joueur de bonneteau.
   • Je fus suivi par un bonneteur qui voulait me gagner mon argent.
   • Vingt-neuf fois, il désigna une coquille vide sans avoir pu vérifier si Chicar trichait. À son dernier gros sou, il prévint le bonneteur et leva lui-même prestement les trois coquilles : il n’y avait de grain de maïs sous aucune. — (Léonce Bourliaguet, Le Moulin de Catuclade, 1946, Hachette, réédition Bibliothèque de la Jeunesse, 1951, page 39)
   • Un bon bonneteur, et celui-ci l’était, amenait le joueur à ne plus suivre des yeux que la dame de cœur qu’il faisait apparaître de temps en temps, quand il fallait avant tout s’intéresser aux deux autres cartes. — (Dominique et Jérôme Nobécourt, Le Chemin de Nostradamus, 2007)
2. Filou poli avec bassesse. ^[2]
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• France (Lyon) : écouter « bonneteur [Prononciation ?] »

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•  ^[2]Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bonneteur), mais l’article a pu être modifié depuis.