bonnir

Français

Étymologie

(Date à préciser) De bon, dans le même sens que dans en raconter de bonnes[1].

Verbe

bonnir \bɔ.niʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. (Argot) Dire, raconter.
    • Et puis je voulais savoir ce qu’il pensait… Mais va te faire foutre, il n’en bonnissait pas une…  (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 77)
    • Dis donc, P’tit-Louis, tu te souviens du vanne qu’il nous a bonni, le jour où on chahutait avec Zizi ?  (Léo Malet, Les Eaux troubles de Javel, Robert Laffont, Paris, 1957)
    • - Mais, puisque de toute façon Anne se baladera dans le quartier, pourquoi ne pas descendre tous les trois au bar ?
      - Non, une autre fois… Ici, on est plus tranquilles. Les soirs où c’est trop calme, je monte un peu le poste : comme ça, pour écouter aux portes, tintin. Le bar, ça va quand on n’a rien à se bonnir.
       (Albertine Sarrazin, L’Astragale, Jean-Jacques Pauvert, 1965, réédition Rombaldi, 1975, page 138)
    • Un Cardinal vint qui voulut l’ouïr avant d’y bonnir son absolution, puis son onction.  (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)
    • Il me bonnit une histoire incroyable. — J’entrave keud à ce que tu bonnis.

Variantes orthographiques

Prononciation

Références

  1. Gaston Esnault, cité par le Larousse de l’Argot
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