broyure

Français

Étymologie

(Début XIXe siècle) Dérivé de broyer, avec le suffixe -ure.

Nom commun

SingulierPluriel
broyure broyures
\bʁwa.jyʁ\

broyure \bʁwa.jyʁ\ féminin

  1. (Rare) Action de broyer.
    • Ce n’est pas tout encore ; le tissu réticulaire de la moëlle et la partie fibreuse de la canne, éprouvent une broyure considérable lors du passage des cannes entre les cylindres, pour en exprimer le suc.  (Jean Barré de Saint-Venant, Des colonies modernes sous la zone torride et particulièrement de celle de Saint-Domingue, Brochot père & Cie, 1802, page 396)
  2. Résultat de cette action : matière broyée.
    • La masse la plus grande est celle des débris des pierres-ponces réduites en sable blanc, qu’on trouve en grande quantité et même en couches épaisses, que Dolomieu a prise pour de la broyure calcaire, et qui est de la même nature que celle qui abonde à l’île Vulcano.  (A. de Bylandt Palstercamp, Théorie des volcans, tome III, F.-G. Levrault, Paris, 1835, page 113)
    • Amarrées à la rive d’en face, d’autres péniches somnolaient, lourdes, chargées de broyures, de gravettes et de gravats.  (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 16)
    • Sa crotte, son rejeton, son fils sortit dégoulinant d’orbes et de constellations défaites, baignant dans une broyure d’étoiles.  (Camille de Toledo, Le livre de la faim et de la soif, Gallimard, 2017)

Traductions

Anagrammes

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