céans

De l’ancien français çaenz, composé de ça et enz (« dedans »). (Vers 1140) ceenz.

céans \se.ɑ̃\

1. (Vieilli) Ici, dedans, en ce logis.
   • Orgon — Moi, sortir de céans ?
     Monsieur Loyal — Oui, Monsieur, s’il vous plaît.
     — (Molière, Tartuffe, 1664, acte V, scène 4)
   • Voilà donc le paiement de l’hospitalité !
     Voilà ce que céans notre hôte nous apporte !
     — (Victor Hugo, Hernani, 1830, acte III, scène 6)
   • Et pourtant l’ennemi comptait céans nombre des siens. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, p. 202)

Ne se dit que du lieu où l’on est quand on parle, sinon, on dit léans.

• cour de céans
• maître de céans
• maîtresse de céans
• seigneur de céans
• tribunal de céans

→ voir ici

• La prononciation \se.ɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \e.ɑ̃\.
• \se.ɑ̃\
• France (Toulouse) : écouter « céans [Prononciation ?] »
• Lyon (France) : écouter « céans [Prononciation ?] »

• séant

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (céans), mais l’article a pu être modifié depuis.