cabaler

Français

(Date à préciser) Dérivé de cabale avec la désinence verbale -er.

cabaler \ka.ba.le\ intransitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

(Péjoratif) Faire une cabale, être d’une cabale.
- On était justement indisposé de voir des religieux, voués par état à l’humilité, à la retraite et au silence, diriger la conscience des rois, élever la noblesse du royaume, cabaler à la cour, à la ville et dans les provinces. — (Jean le Rond D’Alembert, La Suppression des jésuites (édition populaire abrégée), Édouard Cornély, 1888)
- Tu auras beau cabaler avec tous les calotins pour empêcher l’organisation du clergé, tu ne réussiras jamais. — (Jacques-René Hébert, La Confession du père Duchesne à l’abbé Maury, page 5, dans une livraison du Père Duchesne, 1790)
- Qu’allez-vous faire dans les coulisses, monsieur ? Est-ce là votre place ? Vous donné-je des appointements pour cabaler avec les acteurs ? — (Prosper Mérimée, Le Carrosse du Saint-Sacrement, 1829)
- Il se demande tout haut s’ils « cabalent ». Peut-être même « briguent-ils » ? Sinon à quoi servent, ajoute-t-il, ces baisers entre gens qui se voient tout le temps ? — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 82)
(Par extension) Intriguer pour accroître un parti.
- Machut.

Je cabale pour ton maître. C’est juste, j’ai la pratique de la maison. — ("La grammaire", Eugène Labiche → lire en ligne)

(Par extension) Faire de sourdes menées.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

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Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cabaler), mais l’article a pu être modifié depuis.

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