calaison

(Date à préciser) De cale.

calaison \ka.lɛ.zɔ̃\ féminin

1. (Marine) Différence de tirant d'eau d'un navire, selon le chargement qu’il porte. ^[1]
   • En 1806, je fis entrer un bâtiment suédois du port de huit cents tonneaux, ayant une calaison de 16 pieds 7 pouces. Le capitaine n'ayant pu vendre à Bayonne qu'une faible partie de sa cargaison, se disposa à remettre en mer pour se rendre à Cadix, conservant encore une calaison de 13 pieds 10 pouces. Comme ce navire avait une différence de tirant d'eau de trois pieds et demi, j'engageai le capitaine à faire jeter sur l'avant de son navire un bateau de sable, afin de réduire sa calaison à 12 pieds ([…]). — (Louis Galabert, Canal des Pyrénées, joignant l'Océan à la Méditerranée, ou continuation du Canal du Midi depuis Toulouse jusqu'à Bayonne, Paris : chez Félix Locquin, 2^e éd., 1831, p. 100)
2. (Marine) (Vieilli) (Désuet) Profondeur d’un navire du premier pont au fond de cale ^[2].
   • La hauteur de l'ensemble de l’attinage peut encore être diminuée par le retournement de la pièce supérieure ; cette disposition permet de recevoir un navire de forte calaison dont le fond n'a pas besoin d'être visité. — (Camille de Cordemoy, Les ports modernes, tome 2, Éditions E. Bernard et Cie, 1900, p. 408)

• France (Lyon) : écouter « calaison [Prononciation ?] »

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•  ^[1]Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (calaison)
•  ^[2]Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827

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