carcel

(1800) De lampe Carcel, du nom de famille Carcel de Bertrand Guillaume Carcel.

(1866) Pour l’unité lumineuse.

carcel \kaʁ.sɛl\ féminin

1. Lampe à huile comportant une pompe aspirante-refoulante actionnée par un moteur d’horlogerie, qui assure l’alimentation constante de la mèche.
   • Les soupières rebondies, les carcels en porcelaine peinte reluisaient toujours par places derrière les mêmes vitrines. — (Alphonse Daudet, Le petit chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 242)
   • Dans la boulangerie, une grosse carcel créait des formes jaunes. — (Jules Romains, Mort de quelqu’un, Eugène Figuière et C^ie, Paris, 1915, page 74)
   • Celles-ci sont donc assez sombres et, le soir, mal éclairées par une unique lampe qui n’est même pas encore, en 1812, une carcel. — (site www.amicale-genealogie.org)
2. (Désuet) Unité de mesure d’intensité lumineuse, elle correspondait à l'intensité fournie par la combustion complète de 42 grammes d'huile de colza dans une lampe Carcel, soit 10 bougies ou 9,8 candélas.  ^[1]
   • Un bec de gaz, qui fournit une lumière égale à celle d’une carcel et deux tiers, consomme de 105 à 120 litres de gaz à l’heure. — (Annales des mines, 1840)

lampe

• lampe Carcel
• lampe lycnomena

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• lampe Carcel sur l’encyclopédie Wikipédia

• ^[1] Bulletin d'histoire de l'électricité, n° 1-3, 1983.
• Bertrand Guillaume Carcel sur l’encyclopédie Wikipédia , article auquel du texte a été emprunté.
• Jean Dubois, Henri Mitterand, Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique et historique du français, Larousse, page 163, 2011