cassement de tête

Locution composée de cassement et de tête

cassement de tête \kas.mɑ̃ də tɛt\ masculin

1. (Sens figuré) Travail de l’esprit difficile et obsédant.
   • Une fois pour toutes, que mon église aille au diable ! je ne veux pas de cassement de tête. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
   • Elle avait horreur des complications, elle tenait avant tout à pouvoir compter à date fixe sur des revenus déterminés, avec le minimum de formalités et de cassements de tête. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 56)
   • Et n’oublions pas cet immense avantage : afin de vous éviter le cassement de tête, elle vous dicte la réponse à écrire, dès qu’il s’agit d’une communication un peu importante. — (Léon Frapié, La concierge, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 116)
   • Quand j’ai finalement réuni l’orchestre, il sonnait comme si nous avions été en tournée depuis deux semaines, et bien des cassements de tête ont ainsi été évités. — (Errol Parker, De bohème en galère, Éditions Filipacchi, 1996, page 250)

• Vosges (France) : écouter « cassement de tête [Prononciation ?] »

• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cassement de tête)