ceusses

Dérivé de ceux, forme masculin pluriel du pronom démonstratif celui.

ceusses \søs\ masculin pluriel

1. (Familier) Ceux.
   • D’abord y a ceusses qui mordent pas à l’école, ils redoublent ou ils retriplent en veux-tu en voilà, ils auront jamais leur certificat et ils feront comme Papa, manœuvre. — (Daniel Zimmermann, Les Malassis, Julliard, 1991)
   • Y doit y avoir ceusses qui commandent et ceusses qui obéissent. Si c’est pas ça, c’est l’anarchie ! — (Gil Faillet, La cuirasse et la hotte : chronique romancée, XXI^e s. Gutenberg, 1999)

ceusses \søs\ masculin pluriel

1. (Familier) Précédé de l’article défini les, équivaut à gens, personnes ; l’ensemble constitue en fait une forme composée du pronom démonstratif.
   • Mais, de ce moment, c’est la guerre entre les Plâtriers et les Panoyaux, parce que les ceusses de l’école des Panoyaux ont chiné nos croix qui sont pas si belles qu’à eux… — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
   • - Qui est entré au laboratoire ?
     - Ben les ceusses de d’habitude... — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 187)
   • Pour saluer tous les faux frères,
     Les ceusses qui cuisent, les ceusses qui paient,
     Les ceusses contents de leur salaire
     Se raréfient. À quand la paix ?
     — (Paul Jolit, Par Tous Les Temps, Lulu.com, 2006, page 125, ISBN 1847283012)

• ceuss (plus rare)

• Vosges (France) : écouter « ceusses [Prononciation ?] »