cive

(Premier quart du XIII^e siècle)[1] Du moyen français cive[1], lui-même de l’ancien français chive[1] attesté à la fin du (XII^e siècle)[1]. Lui-même issu du latin caepa (« oignon »)[1].

La graphie cive apparait dans les dictionnaires de l’Académie française dès 1718, alors qu’il faut attendre 1762 pour la graphie civette[1].

cive \siv\ féminin

1. (Botanique) Ciboule, plante bulbeuse de la famille des Liliacées, dont les feuilles sont utilisées comme condiment.
   • Et puis, elle murmure, en des poses lascives,
     Mais sans songer à mal : — L’oignon, l’ail et les cives,
     Cela donne la faim au lieu de l’apaiser. — (Léon Pamphile LeMay, La jeune jardinière, Librairie Beauchemin, 1904, page 133)
2. (Verrerie) Disque de verre obtenu par la méthode de soufflage en plateau.
   • Les glaces de grandes dimensions, les vitres parfaitement incolores ont été substituées aux anciennes cives, aux vitraux colorés d’autrefois, aux vitres verdâtres, souvent défectueuses, et nous ne nous en plaindrons pas. — (Jules Henrivaux, Revue des Deux Mondes tome 150, 1898, page 134)

• civette

• Créole haïtien : siv

• Île-de-France (France) : écouter « cive [Prononciation ?] »

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Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cive), mais l’article a pu être modifié depuis.

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cive \Prononciation ?\ féminin (graphie ABCD)

1. (Cuisine) Ciboule.
2. (Cuisine) Ciboulette.

• cibot
• ciboulet

• Régis Auffray, Le Petit Matao, Rue des Scribes, 2007, 1000 pages, ISBN 978-2-90606464-5, page 624

cive \Prononciation ?\

1. Ablatif singulier de civis.

• vice