comparoir

(Siècle à préciser) Du latin comparere (« comparaitre »).

comparoir \kɔ̃.pa.ʁwaʁ\ intransitif 3^e groupe (voir la conjugaison)

1. (Droit) (Vieilli) Comparaître en justice.
   • Et le juge signa deux de ces citations formidables qui troublent tout le monde, même les plus innocents témoins que la justice mande ainsi à comparoir sous des peines graves, faute d’obéir. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
   • Je reçois une citation à comparoir comme prévenu d’une tentative de meurtre ! pour un coup de chapeau ! — (Eugène Labiche et Marc-Michel, Un monsieur qui prend la mouche, 1852, scène 4)
   • Aussitôt que j’eus achevé mes études, mes parents jugèrent utile de me faire comparoir devant une table habillée de drap vert et surmontée de bustes de vieux messieurs qui s’inquiétèrent de savoir si j’avais appris assez de langue morte pour être promu au grade de bachelier. — (Joris-Karl Huysmans, Sac au dos in Les Soirées de Médan, Charpentier, Paris, 1880, page 109 → lire en ligne)
   • être assigné à comparoir.
   • assignation à comparoir.

• France (Lyon) : écouter « comparoir [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « comparoir [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « comparoir [Prononciation ?] »
• France (Toulouse) : écouter « comparoir [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « comparoir [Prononciation ?] »

• « comparoir », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (comparoir)

(Siècle à préciser) Du latin comparere (« comparaitre »).

comparoir \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

1. Comparaitre.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
2. Comparer, se comparer, être comparable.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• comperer

• Français : comparoir

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage