congéable

Français

Étymologie

(1570)[1] De l’ancien français congeable dérivé de congeer[1][2].

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
congéable congéables
\kɔ̃.ʒe.abl\

congéable \kɔ̃.ʒe.abl\ masculin et féminin identiques

  1. (Droit) Duquel on peut être congédié.
    • Domaine congéable, domaine dont le seigneur pouvait à tout moment reprendre possession.
    • Tout preneur d’un bail à domaine congéable bénéficie d’un droit de préemption tant à l’égard des droits réparatoires non déjà possédés par l’exploitant que des droits fonciers, si lesdits droits fonciers ou réparatoires viennent à être aliénés à titre onéreux ou séparément.  (Article L431-3 du Code rural français)
  2. Qu’on peut congédier.
    • Le courant des affaires devant toujours s’expédier, il surnage une certaine quantité de commis indispensables quoique congéables à merci et qui veulent rester en place.  (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)

Traductions

Prononciation

Références

  1. « congéable », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. « congéable », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.