congédiable

(XVIII^e siècle) Dérivé de congédier, avec le suffixe -able.

congédiable \kɔ̃.ʒe.djabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut ou doit recevoir son congé.
   • Dès qu'en France la Religion a été déposée en des mains séculières, il étoit indispensable que ses Ministres prissent la livrée des Hôtels-de-Ville, et fussent aussi congédiables que les Bedeaux et les Sonneurs [...] — (Alexandre de Lauzières-Thémines, Lettre pastorale de M. l’Évêque de Blois, Imprimerie de Guerbart, Paris, 1791, page 37)
   • Le seul homme entaché de crime deviendrait donc congédiable par le capitaine.... encore celui-ci serait-il souvent réduit à plaider la validité du motif de ce renvoi ; [...] — (Tribunal de commerce de Paimpol, dans Observations des tribunaux de cassation et d’appel, des tribunaux et conseils de commerce,&c. sur le projet de Code du commerce, Tome II, 2^e partie,Imprimerie de la République, Paris, 1803, pages 202-203)
   • Cet ombrageux n’était jamais qu’un homme à ses gages. Et depuis quand un domestique, même favorisé, cessait-il d’être congédiable à merci ? — (Henri Deberly, Luce et Thierry, Nouvelle Revue Française, Paris, 1927, page 52)

• incongédiable

• La prononciation \kɔ̃.ʒe.djabl\ rime avec les mots qui finissent en \abl\.
• France (Vosges) : écouter « congédiable [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « congédiable [Prononciation ?] »

• « congédiable », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage