coq de village

Composé de coq et de village

Peut-être par analogie avec le coq symbolique placé au sommet du clocher de l’église.

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On appelle figurément coq, celuy qui est le principal en quelque endroit, qui s’y fait le plus paroistre, soit par son crédit, ou par ses richesses. Dictionnaire de l’Académie française, 1694.

Par analogie avec le coq dominant les poules de sa basse-cour (sens 2)

coq de village \kok də vi.laʒ\ masculin

1. (Sens figuré) (Histoire) Notable, personne la plus riche ou la plus influente du village.
   • A^[sic : À] la médiocrité générale propre au plat pays échappaient donc quelques personnages, vite rangés derrière l’étiquette commode de « coqs de village ». L’expression cache mal la condescendance urbaine à l’égard de réalités disparates dont on ne soupçonne guère l’évolution. — (Michel Balard, Jean-Claude Hervé, Nicole Lemaitre, Paris et ses campagnes sous l’Ancien régime Des coqs de village aux fermiers-gentilshommes, Les Navarre de la Plaine de France (xve-xviiie siècles) sur books.openedition.org)
2. (Sens figuré) séducteur, homme ayant de nombreuses aventures féminines.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• coq du village (sens 2 ?)
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