corybante

Du latin Corybantes (« prêtres de Cybèle »), Corybas (« fils de Cybèle »).

corybante \kɔ.ʁi.bɑ̃t\ masculin

1. (Antiquité) Prêtre de la déesse Cybèle.
   • La nuit tirait à sa fin ; sous les nuages dorés, la tribu, aussi heureuse que moi, s’offrait à l’averse vivifiante avec une sorte d’extase. On aurait dit des corybantes possédés par le dieu. — (Jorge Luis Borges, L’Immortel, 1947, traduit par Roger Caillois (1953 in Labyrinthes, 1966 in L’Aleph)
2. (Sens figuré) (Par extension) Admirateur zélé qui ne contrôle pas ses manifestations d’enthousiasme.
   • Tous les démantibulés corybantes de l’art moderne, et tous les intègres épiciers d’un voltairianisme ennemi de l’art, ont, d’une commune voix, approuvé le cénobitisme des religieux de la Trappe et de la Chartreuse. — (Léon Bloy, Le Désespéré, chapitre 31, A. Soirat, 1886, page 136)

• corybantique

• La prononciation \kɔ.ʁi.bɑ̃t\ rime avec les mots qui finissent en \ɑ̃t\.

• Corybantes sur l’encyclopédie Wikipédia

• « corybante », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage