couchage

Du verbe français "coucher".(1723).

couchage \ku.ʃaʒ\ masculin

1. (Industrie) Procédé consistant à étendre sur une feuille de papier, de tissu ou d’autres matériaux tels que l’aluminium, une ou plusieurs couches d'une préparation à base minérale, cellulosique ou plastique, en vue d’en améliorer les qualités.
   • On réalise le papier couché par couchage.
2. (Jardinage) Marcottage.
   • Malgré son excessive floribondité, elle donne rarement des graines, et on en est réduit à la multiplier de boutures et de couchages. — (Le Bon jardinier: nouvelle encyclopédie horticole, page 175, Maison rustique, 1882)
3. Ce qui sert aux soldats ou aux campeurs, pour se coucher.
   • Sac de couchage.
4. Action d’installer et de répartir les soldats pour passer la nuit.
   • Veiller au couchage des soldats.
5. Liaison extra-conjugale, rapport sexuel.
   • Si la police devait s’occuper des questions de couchage, intervenait Henriette, elle n’y arriverait plus, elle avait tant à faire par ces temps troubles… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 140)

• coucherie (5)

• sac de couchage

• France (Toulouse) : écouter « couchage [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « couchage [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « couchage [Prononciation ?] »

→ Modifier la liste d’anagrammes

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (couchage), mais l’article a pu être modifié depuis.