coupage

Français

Étymologie

Dérivé de couper, avec le suffixe -age.

Nom commun

SingulierPluriel
coupage coupages
\ku.paʒ\

coupage \ku.paʒ\ masculin

  1. Action de mêler une liqueur avec une autre liqueur plus ou moins forte.
    • Fouillade parle alors d’un rouge presque violet, qui supporte bien le coupage, comme s’il avait été mis au monde pour ça.  (Henri Barbusse, Le feu : journal d'une escouade, Flammarion, 1916, p. 150.)
    • Élément fort utile et très recherché bientôt, de coupages de bon aloi, les jus de raisin d'hybrides peut devenir un débouché, sauveur de la viticulture pléthorique, si les industriels ont la sagesse de rechercher d'abord et toujours la qualité, […].  (Bulletin international du vin, 1948, vol. 21, n° 2, page 60)
    • Mais, la quasi-totalité des vins algériens courants servaient à améliorer les gros rouges du Midi par « coupage », et même à sauver carrément des lots presque invendables. D'où le nom de « vins médecins » qu'on a donné à ces importés.  (Léon Célérier, Six générations en Algérie, Les Presses universelles, 1978, page 192)
  2. (Par extension) (Péjoratif) Action de falsifier un produit liquide avec une matière de moindre valeur.

Traductions

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (coupage), mais l’article a pu être modifié depuis.

Voir aussi

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