courable

(XVI^e siècle) Dérivé de courir, avec le suffixe -able

courable \ku.ʁabl\ masculin et féminin identiques

1. (Chasse) Chassable à courre.
   • Et tout ainsi qu’on dit Cerf de dix cors courable, au prealable peut on dire, Sanglier en son quart an courable, n’ayant point de reffuz. — (Jacques du Fouilloux, La venerie de Jaques du Fouilloux, Gentil-homme, Seigneur dudit lieu, pays de Gastine, en Poitou, 1568, réimprimé à Bayreuth par Frederic Elie Dietzel, 1754, page 143)
   • On dit qu’un animal est courable lorsqu’il est en état d’être chassé et qu’il est assez fort pour fournir une course ou une défense honorable. — (Amédée Pairault, Nouveau dictionnaire des chasses: vocabulaire complet des termes de chasse anciens et modernes, Librairie Pairault, Paris, 1885, page 85)
2. (Rare) Qualifie un terrain sur lequel on peut courir.
   • Ce mot s’emploie pour exprimer l’état plus ou moins bon du terrain. On dit : c’est un terrain courable ou il n’est pas courable, quand l’état du terrain le rend dangereux pour les hommes et pour les chevaux. — (Ned Pearson, Dictionnaire du sport français, O. Lorenz, Paris, 1872, page 144)
   • « Le Vermont, c’est généralement pas terrible, mais là c'est irréel ! dit-il. En général ça fait : section courable, section courable, section boueuse. Mais là, c’est section boueuse, section boueuse, section courable. » — (Scott Jurek, Nord, traduction de Charles Bonnot, Arthaud, Paris, 2019)

• Somain (France) : écouter « courable [Prononciation ?] »

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• « courable », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage