créable

(XVII^e siècle) Dérivé de créer, avec le suffixe -able.

créable \kʁe.abl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être créé.
   • De plus si Dieu a éleu^[sic] l’homme créable, qui empêche qu’on ne puisse dire qu’il en a éleu plusieurs, qu’il ne créera jamais ? — (Philippe Naudé l'Ancien, La Souveraine perfection de Dieu dans ses divins attributs et la parfaite intégrité de l’Écriture, prise au sens des Anciens reformez, tome II, Estienne Roger, Amsterdam, 1708, page 74)
   • On peut dire que quelque chose est pensable, possible, créable, etc., sans pour autant pouvoir en inférer que cela existe. Et inversement, de l’inexistence de quelque chose on ne peut pas inférer que cela n’est ni pensable, ni possible, ni créable, etc. — (Cyrille Michon, Nominalisme: la théorie de la signification d’Occam, Librairie philosophique J. Vrin, Paris, 1994, page 309)
   • Mais réduire la seule sous-partie qu’est l’argent créable par les banques sera plus sophistiqué, surtout si l’on souhaite par exemple que celle pour la poche du spéculateur tombe à zéro, tandis qu’elle reste intacte pour la poche de l’entrepreneur ; [...] — (Philippe Laurier, La monnaie dans tous ses états, Maxima, Paris, 2018, page 174)

• incréable

• Somain (France) : écouter « créable [Prononciation ?] »

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