déconvenue

Dérivé avec le préfixe dé- de l’ancien français convenue au sens de « situation, affaire », participe passé de convenir.

déconvenue \de.kɔ̃v.ny\ féminin

1. Déception causée par un insuccès.
   • Là dessus il conta, sans en rien oublier,
     Toute sa déconvenuë,
     Puis vint à celle du Roy. — (Jean de La Fontaine, Œuvres complètes de La Fontaine (Marty-Laveaux)/Tome 2/Joconde, P. Jannet, 1857, page 16)
   • Je pourrai me permettre d’aller au théâtre rire de mes propres déconvenues, ou bien chercher mon lait chez le boutiquier du coin sans craindre les badauds. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 20)
   • Plus grandiose est le rêve, plus sombre est la déconvenue. — (Joël Pon, Histoires extraordinaires de patients presque ordinaires, 2005)

• désappointement

déconvenue \de.kɔ̃.və.ny\

1. Participe passé féminin singulier de déconvenir.

• canton du Valais (Suisse) : écouter « déconvenue [Prononciation ?] »
• Nancy (France) : écouter « déconvenue [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (déconvenue), mais l’article a pu être modifié depuis.
• « déconvenue », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage