dédaigneur

(Date à préciser) Dérivé de dédaigner, avec le suffixe -eur.

• (XVI^e siècle) L’on n’eust sceu dire s’il estoit de sa nature plus arrogant desdaigneur ou plus vil flatteur. — (Jacques Amyot, Œuvres, traduite de Plutarque, tome 4, vie de Sylla, 13)

dédaigneur \de.dɛ.ɲœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : dédaigneuse)

1. Celui qui dédaigne.
   • Ce grand dédaigneur avait beau mépriser l’argent, il était comme M^me Sand qui disait si drôlement : « Ce n’est pas l’argent que j’aime, c’est la dépense », et il a écrit dans ses Mémoires une page étonnante sur la richesse : « Oh ! argent que j'ai tant méprisé et que je ne puis aimer, quoi que je fasse, je suis forcé d’avouer pourtant ton mérite : source de la liberté, tu arranges mille choses dans notre existence où tout est difficile sans toi... — (Émile Henriot, Livres et portraits (Courrier littéraire), 1923)

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Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (dédaigneur)