défendeuse

(1684)[1] Dérivé de défendant, avec le suffixe -euse.

défendeuse \de.fɑ̃.døz\ féminin (pour un homme, on dit : défendeur)

1. (Rare) (Vieilli) Variante de défenderesse.
   • […] Demandeur, vendeur, défendeur, bailleur, à côté des formes demandeuse, vendeuse, défendeuse, bailleuse, ont une seconde forme demanderesse, venderesse, défenderesse, bailleresse, laquelle s’emploie en terme de procédure. — (Ern Sunier, Grammaire française, basée sur l’histoire de la langue, 1886, page 23)
   • Voyons, disait hier, à la huitième chambre, M. le président Gillet, à la défendeuse, il ne s’agit plus que de vingt sous que vous réclame le plaignant. — (« Un singulier porte-monnaie », dans Le xix^e siècle, 27 mars 1889, page 3 [texte intégral])
   • demandeur, vendeur et défendeur font au féminin demandeuse, vendeuse et défendeuse, mais en termes de jurisprudence on dit : demanderesse, venderesse, et défenderesse. — (Camille Fontaine, Livre de lecture et de conversation, 1896, page 125)
   • La Chambre syrienne, dans sa séance du 27 avril 1938, n’a-t-elle pas imputé les troubles sanglants de la Djézireh aux Chrétiens et à la France « méchante, libérale, énigmatique, défendeuse des libertés démocratiques et publiques ? … » — (« La Syrie… chèvre de Monsieur Seguin », dans La Revue des ambassades et des questions diplomatiques et coloniales, mai 1939, page 23 [texte intégral])

• La prononciation \de.fɑ̃.døz\ rime avec les mots qui finissent en \øz\.
• Paris (France) : écouter « défendeuse [de.fɑ̃.døz] »

• défenseuse