défubler

(Siècle à préciser) Dérivé de fubler, avec le préfixe dé-.

défubler \de.fy.ble\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se défubler)

1. Ôter un affublement.
   • Défublé maintenant, c'était un touriste comme un autre, […]. — (Alphonse Daudet, Tartarin sur les Alpes, chapitre I)
   • Aucun doute, c'est une Walkyrie de Wagner qui a défublé son casque à l'hôtel et suit maintenant, d'un regard vert et rêveur, le jaillissement des fléchettes d'eau, de pulvérulence ensablée et de vent. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 491)
2. (Pronominal) Quitter son affublement.
   • Le château, ranimé par un bain de soleil, se défublait de ses mines grognonnes, rajeunissait, s'affétait, coquettait, pour son départ. — (Joris-Karl Huysmans, En rade, Paris : Tresse & Stock, 1887, page 306)
3. Ôter ce qui enveloppe. ^[1]
4. (Touraine)(Pronominal) Se déshabiller. ^[2]
   • Et puis les samedi,elle avait honte devant Biniditto de se défubler en culotte dessampillée et combinaison élimée. — (Andrea Camilleri, La reine de Poméranie, Éd.Fayard, 2015)

• Bourg-en-Bresse (France) : écouter « défubler [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (défubler)
• ^[1] Louis Nicolas Bescherelle (aîné), Dictionnaire national, Éd. Garnier, 1857.
• ^[2] Claude Blum (sous la direction de), Les thématiques Littré : Le vocabulaire du français de province, Éd. Garnier, 2007.