déifiable

Français

Étymologie

(1655)[1] Dérivé de déifier, avec le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
déifiable déifiables
\de.i.fjabl\

déifiable \de.i.fjabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui peut être déifié.
    • La nature humaine, par la présence de la liberté, reste intrinsèquement « ouverte », ce qui la fait déifiable. Thèse de l’ouverture au surnaturel, qui n’est qu'une implication ou un moment de la thèse de Blondel.  (Henry Duméry, Blondel et la religion: Essai critique sur la « Lettre » de 1896, Presses Universitaires de France, Paris, 1954)
    • L’analyse de R. Hamayon sur les échecs à fabriquer un récit fondateur en témoigne : ni une figure mythique comme Geser, le héros épique, ni un chef historique vénéré et presque divinisé comme Gengis Khan ne sont forcément déifiables.  (Monique Jeudy-Ballini, Introduction. Le monde multiplié par lui-même, dans Le Monde en mélanges: Textes offerts à Maurice Godelier, CNRS éditions, Paris, 2016, page 15)
    • C’est ce qui me distingue des écologistes, qui sont dans une forme de déification de la nature. Or, pour moi, la nature n’est pas déifiable, au sens où « Dame Nature » n’est pas l’état auquel j’aspire.  (Olivier Faure, « Je veux permettre la réaffirmation du Parti socialiste et du socialisme », lvsl.fr, 4 décembre 2020)

Traductions

Anagrammes

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Références

  1. « Deïté, deïfier, deïfiant : deïfiable, deïfié, divin; & ainsi des autres. » : L’extrait ou la méthode de la sagesse et de l’éloquence universelle, par le R. P. Léon, Paris, 1655, page 31.
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