déjouable

Français

(1845)[1] Dérivé de déjouer, avec le suffixe -able.

déjouable \de.ʒu.abl\ masculin et féminin identiques

Qui peut être déjoué.
- Après la disparition du prince Rwagasoré, elles en seront réduites, pour éviter d’être de plus en plus marginalisées, à tramer des complots, aisément déjouables, ou à compter, de façon tout aussi irréaliste, sur des soulèvements populaires spontanés, à la façon « muléliste ». — (Pierre Biarnès, L’Afrique aux Africains: 20 ans d’indépendance en Afrique noire francophone, Armand Colin, Paris, 1980, page 444)
- Cet itinéraire était plus long, mais lui permettait de passer à travers les contrôles plus facilement déjouables dans les va-et-vient de la région côtière, au nord de Krasnovodsk. — (Gilles Chenaille, Le maître du jeu, Gallimard, Paris, 1987)
- Autre explication: les attentats impliquant des armes plus difficiles à trouver sont plus facilement déjouables par les forces de police. — (Julien Licourt, Les djihadistes ne sont pas des loups solitaires, lefigaro.fr, 14 novembre 2019)

Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 103.

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