démolition

Du latin demolitio, « action de mettre à bas ».

démolition \de.mɔ.li.sjɔ̃\ féminin

1. Action de démolir.
   • Le but de notre bon entrepreneur de démolition, c’est toujours d’apprendre à se désétonner. — (Preuves (cahiers mensuels du Congrès pour la liberté de la culture), n° 125 à 130, 1961, page 83)
   • L'histoire de la vénérologie à Cochin, ou plutôt à l’hôpital Ricord n'est pas simple à établir car une grande partie des archives de cet hôpital a disparu, probablement au début du siècle lors de sa démolition. — (Philippe Graftiaux, Histoire de l'hôpital Cochin, chez l'auteur/Faculté de Médecine Cochin Port-Royal, 1992, chap. 3)
2. (Par métonymie) (Au pluriel) Matériaux qui restent de ce qu’on démolit.
   • Les démolitions de cet édifice ont été bien vendues.
3. Destruction physique ou morale d’une personne.
   • On assiste à une démolition en règle du ministre.
   • Mais La Rouquerie poussa les hauts cris : « cent francs, un âne vendu sans garantie ! C’était se moquer du monde. » Et le malheureux Palikare eut à subir une démolition en règle, du bout du nez aux sabots. « Vingt francs, c’était tout ce qu’il valait ; et encore… — (Hector Malot, En famille, 1893)
4. Destruction méthodique d’arguments, d’un raisonnement etc.
   • Il s’est livré à une démolition impitoyable du créationnisme.

• destruction

• hydrodémolition

• France (Lyon) : écouter « démolition [Prononciation ?] »
• Suisse (Lausanne) : écouter « démolition [Prononciation ?] »

• démolissions (forme du verbe démolir)

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (démolition), mais l’article a pu être modifié depuis.