dénoûment

Français

Étymologie

→ voir dénouement.

Nom commun

SingulierPluriel
dénoûment dénoûments
\de.nu.mɑ̃\

dénoûment \de.nu.mɑ̃\ masculin

  1. (Archaïque, orthographe d’avant 1835) (Désuet) Variante orthographique de dénouement.
    • Dans une aventure amoureuse
      Pour le conteur et pour l’amant
      Toute préface est ennuyeuse;
      Venons bien vîte au dénoûment.
       (Évariste Parny, « La journée champêtre », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808)
    • Peu de gens ont le courage de produire un mal, même nécessaire ; et bien des hommes se taisent ou pardonnent en haine du bruit, ou par peur d’un dénoûment tragique.  (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
    • Comme tous les maires étaient d’aussi bonne composition et ne se contentaient point de ces explications, d’un autre côté, comme les journaux de l’opposition commençaient à devenir gênants, le préfet fut bien aise d’avoir une occasion pour donner un dénoûment à cette comédie.  (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
    • Ce volume, […] convaincra tous ceux qui le liront que, d'avril 1854 à juillet 1870, la France a constamment marché vers le fatal dénoûment de janvier 1871, par le fait de l'impéritie de l'empereur Napoléon III et de l'incurie de ses ministres.  (Émile de Girardin, en préface de Le dossier de la Guerre de 1870 - 23 septembre 1877)
    • La scène, en effet, était bien changée, et tirait évidemment à son dénoûment.  (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IX)
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