dénouer

Dérivé de nouer, avec le préfixe dé-, en ancien français desnouer.

dénouer \de.nwe\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Défaire ce qui forme un nœud, ce qui est noué, ou ce qui est retenu par un nœud.
   • Dénouer des cordons. - Cette corde est nouée si fort qu’on ne saurait la dénouer. Ce ruban s’est dénoué.
   • Parce que ses mains tremblaient toujours, il eut beaucoup de mal à dénouer les lacets qui fermaient la musette. — (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 72, Robert Laffont, 1968)
2. (Sens figuré) Rendre plus souple, plus agile.
   • Les exercices, la chasse, la danse, l’escrime dénouent le corps, les membres. - Les jambes de ce cheval se sont bien dénouées.
3. (Sens figuré) Démêler, développer ; et il se dit principalement en parlant du nœud, de l’intrigue d’une pièce de théâtre.
   • La Gazette des Tribunaux publie des romans autrement faits que ceux de Walter Scott, qui se dénouent terriblement, avec du vrai sang et non avec de l’encre. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)

• dénouage
• dénouement
• dénouer la langue (faire rompre le silence à quelqu’un qui voulait le garder)
• redénouer

• \de.nwe\
• France : [de.nwe]
• Belgique : [de.nu.e]
• France (Nancy) : écouter « dénouer [Prononciation ?] »

• dénué
• dénuer

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (dénouer), mais l’article a pu être modifié depuis.