dépassable

Français

(1845)[1] Dérivé de dépasser, avec le suffixe -able.

dépassable \de.pa.sabl\ masculin et féminin identiques

Qui peut être dépassé.
- Ayant une suffisante connaissance des taudis de Marseille, je m’imaginais que leur misère n’était guère dépassable. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Pour certains motifs (achats, accompagnement d’enfants à l’école, établissement culturel, lieu de culte, démarches administratives ou juridiques), cette limite des 10 km est dépassable, mais en restant dans son département. — (Ségolène Ginter d’Agrain, Vacances de Pâques et confinement : quels sont les déplacements autorisés ?, lefigaro.fr, 9 avril 2021)
- De manière plus rationnelle, j’ai essayé de montrer pourquoi la polygamie était dépassée. Certains penseurs défendent que ce n’est pas dépassable, parce que c’est écrit dans le Coran. — (Ba Awa, Polygamie la douleur des femmes, Éditions Publibook, Paris, 2013, page 96)

Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 111.

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