dépotayer

(1850) Emprunté au dialecte normand dérivé de dépoter, avec le suffixe -ayer.

dépotayer \de.po.te.je\ masculin

1. Débit de boissons où l'on vend la boisson au pot.
   • Acquiert par achat, le 1" décembre 1961, au prix stipulé de 3.000 NF, le droit au bail commercial dépendant d'un fonds de commerce de dépotayer, sis au Havre, 16, rue d'Estimauville. — (Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales, 1962, page 57)

dépotayer \de.po.te.je\ ou \de.po.tɛ.je\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. (Normandie) Vendre au pot, au détail, des boissons en barriques.
   • On ne se figure point la Normandie sans pommiers, une campagne normande sans pommes et des Normands attablés pour boire sans un pot de cidre, le cide à dépotayer comme on lit sur tous les cabarets de Normandie, ce qui veut dire à détailler en pots — (Louis Ricard, L’Écho de la France, volume 5, page 324)

• dépoteyer

• France (Lyon) : écouter « dépotayer [Prononciation ?] »

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• « dépotayer », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage