déroutiner

(Siècle à préciser) Dérivé de routiner, avec le préfixe dé-.

déroutiner \de.ʁu.ti.ne\ 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. (Lorraine) (Vieilli) Déconcerter ; dérouter.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
2. (Picardie) Déranger ; faire perdre l'habitude ; faire sortir de la routine.
   • Rien n'y a fait; rien n'a pu déroutiner nos régiments. — (Édouard Marie Constant Gillon, Le nouveau soldat du service obligatoire, Dentu, 1873, page 107)
   • Il exprime à son ancien maïtre, Monsieur Gabriel Monod, […], ses remerciements pour le libéralisme avec lequel il a accueilli dans la revue qu'il dirige un article dont la forme est moins destinée à dérouter qu'à déroutiner les lecteurs. — (Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions & belles-lettres, Auguste Picard, 1908, page 358)

• France (Vosges) : écouter « déroutiner [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « déroutiner [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « déroutiner [Prononciation ?] »

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• Jean-François Michel, Dictionnaire des expressions vicieuses usitées dans un grand nombre de départemens et dans la ci-devant Province de Lorraine, Nancy, 1807.
• Jean-Baptiste Jouancoux, Études pour servir à un glossaire étymologique du patois picard, vol.1, T. Jeunet, 1880

De routine.

déroutiner \Prononciation ?\

1. Déranger, faire perdre l’habitude.

• Jean-Baptiste Jouancoux, Études pour servir à un glossaire étymologique du patois picard, 1880, vol. I