détourage

Attesté en 1950 dans le domaine de l’image. Déverbal de détourer avec le suffixe -age.

détourage \de.tu.ʁaʒ\ masculin

1. (Photographie, Cartographie) Séparation d’un objet dans une image par découpage de son contour.
   • Le photographe doit avoir une conscience claire du résultat à obtenir au moment même de la prise de vue. Le recadrage, la retouche, le détourage, souvent même l’agrandissement sont proscrits. — (Marie de Thézy, Marcel Bovis, Catherine Floc’hlay, Paris 1950, 1982 → lire en ligne)
   • Le bouton Renumériser permet de restaurer le détourage des parties de l’image placées au-delà du bloc. — (Nathalie Massey de Saint-Denis, QuarkXPress 7: Pour PC/Mac, 2006)
2. (Sylviculture) Éclaircie ou dépressage localisé autour d’un arbre objectif, visant à le laisser croître librement en laissant son houppier en pleine lumière.
   • Lorsque la hauteur du peuplement atteint 10 m (vers environ 10 ans), deux ou trois détourages vigoureux, espacés de 2 à 3 ans, sont pratiqués au profit de 100 à 150 tiges désignées. — (CNPF Grand Est, L’aulne glutineux, 2005 → lire en ligne)
   • Le détourage est une intervention sylvicole de desserrement qui conduit à abaisser la densité du peuplement exclusivement au profit des arbres objectif. Ces derniers ont été le plus souvent désignés par avance. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
   • Les interventions ne sont pas réalisées en plein mais au profit d’un nombre restreint d’arbres de qualité qui dépend de l’essence et des diamètres d’exploitabilité préconisés; on ne parle alors plus d’éclaircie ou de dépressage mais de détourage. — (La futaie irrégulière — Guide pratique à destination des sylviculteurs de Lorraine, du Luxembourg et de la région Wallonne, 5 mai 2008 → lire en ligne)

• France (Vosges) : écouter « détourage [Prononciation ?] »
• Aude (France) : écouter « détourage [Prononciation ?] »

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