détroussage

(XIX^e siècle) Dérivé de détrousser, avec le suffixe -age.

détroussage \de.tʁu.saʒ\ masculin

1. Action de détrousser quelqu’un, de le voler.
   • Nous ne perdrons pas notre temps à démontrer [...] que s’emparer d’une terre par la conquête ou simplement prendre possession d’un terrain non encore approprié, ce n’est pas travailler ; que louer cette terre et en toucher le fermage ne l’est pas davantage ; et qu’enfin, épargner et prêter des capitaux, puis en tirer intérêt ou dividende, cela ne tient pas plus du travail que le détroussage des passants. — (César De Paepe, Objet de la science économique VI : Le travail, dans La Société nouvelle: Revue internationale, 5^e année, tome I, Paris- Bruxelles, 1889, page 302)
   • Opération détroussage sur le RER E
     Dix personnes, dont huit mineurs, ont été arrêtées à leur descente du train, en Seine-et-Marne, après avoir délesté des passagers de leurs téléphones et autres MP3. — (Titre et chapeau de Libération, 6 décembre 2009)
   • Dix points de la richesse totale produite sont passés de la poche des producteurs à celle des rentiers. Et cela alors même que l’effort fourni et les gains de productivité qui en ont résulté ont fait un bond prodigieux de 30 % depuis 1983. Ce détroussage représente 195 milliards par an. — (Jean-Luc Mélenchon, Qu'ils s'en aillent tous !, Flammarion, Paris, 2010)

• détroussement

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• « détroussement », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage