dévideresse

(XV^e siècle) Dérivé de dévider, avec le suffixe -eresse.

dévideresse \de.vi.d(ə).ʁɛs\ féminin

1. (Tissage) (Désuet) Ouvrière chargée de dérouler les fils du fuseau ou de la quenouille et de constituer des écheveaux de longueur et de poids définis, prêts à être fournis au tisserand.
   • Le travail des “dévideresses”, consiste à vider le fuseau ou la quenouille, pour faire les écheveaux. Les dévideresses travaillent avec un “dévidoir”, dont on ignore comment il était fait, car aucun texte ne le décrit. — (Michel Mollat du Jourdin, Les villes et la civilisation urbaine entre la Meuse et la Seine du début du xi^e siècle au début du xiv^e siècle : explications de textes, Centre de documentation universitaire, Paris, 1960, page 9)

• La prononciation \de.vi.dʁɛs\ rime avec les mots qui finissent en \ɛs\.
• France (Paris) : écouter « dévideresse [de.vi.dʁɛs] »
• Somain (France) : écouter « dévideresse [Prononciation ?] »

• « dévideresse », dans Dictionnaire du moyen français (1330-1500), 2010, 4^e édition → consulter cet ouvrage
• « *vŏcĭtus », dans le FEW (Französisches Etymologisches Wörterbuch), volume 14, page 594, 1922-2002 → consulter cet ouvrage